ALLÉGER SON KARMA C’est possible
Nos cellules se souviennent et notre amnésie est humaine, elle vient protéger notre karma et notre pacte d’âme de toutes nos vies antérieures. Se rappeler de toutes nos vies précédentes n’a aucun sens, ce qui compte est ce qui a été convenu dans cette vie pour grandir et transcender les erreurs commises. C’est ainsi que la connaissance de certaines de ces vies antérieures fait sens et apaise notre parcours. Pour autant, cela ne nous empêche pas de traverser encore certains aspects lugubres, effrayants qui nous ramènent à des ressentis angoissants. En langage énergétique, ces aspects sombres de notre vécu prennent des formes spécifiques dans les chakras, dans l’aura et dans les espaces invisibles. Ces aspects sombres prennent la forme de clous, de cordes, de trous noirs, de fumées grises, de fouets, d’entités fantômes, de boulets, de chaînes, de couteaux, de pics, de caves, de tours, de geôles, de potences.
Je me souviens d’une séance de régression karmique avec Béatrice. Je pose mes mains sur son chakra du cœur et très vite j’ai accès à une scène terrifiante : un incendie où toute la maison brûle et une petite fille est blottie dans un coin avec les yeux qui piquent très fort et le visage qui chauffe. La famille pérît et la petite fille est arrachée pour se retrouver dans un bateau pagode dans la nuit, c’est la panique, c’est la guerre. C’est une vie antérieure au Vietnam ou au Cambodge.
A l’évocation de cet évènement, Béatrice me dit que juste après sa naissance, son père a été appelé au Vietnam il y a cinquante ans. Elle a beaucoup souffert de son absence. Il avait vingt-deux ans à cette époque. Je nettoie avec les protocoles en langage énergétique qu’on appelle les cordons, les fragments d’âme d’abandon pour ramener la sécurité, je fais le triple réchauffeur, les portes de la mort. Je me positionne derrière sa tête et je sens que je dois lisser ses cheveux et lisser son visage avec des gestes amples, très doux et sécurisants. J’enlève la chaleur du visage et la suie des cheveux. Béatrice me dit qu’elle a souvent les yeux qui piquent. Je prends mon temps et je fais les gestes avec beaucoup de précaution, de tendresse comme une mère pour son enfant, je consacre du temps pour réparer.
Les couleurs de la peur sont souvent très sombres, marron terres brûlées, rouge foncé sang séché, noir, gris cendré, jaune pisseux, verdâtres kaki comme la couleur d’un pansement d’une plaie suintante ou les couleurs d’un paysage d’un champ de bataille. Les expressions « être vert de peur » « avoir une peur bleue » « être blanc comme un linge » nous renvoient à ces ressentis de gorge sèche, nouée, de souffle coupé, de peine à respirer, de jambes coupées, de chair de poule, de poils qui se hérissent, de cheveux dressés sur la tête.
Dans cet état émotionnel de peur, soit nous restons sans voix, soit nous pouvons hurler de terreur. Nous pouvons prendre nos jambes à notre cou, avec le sang qui se glace, avec des sueurs froides et les mains moites. Nous pouvons même claquer des dents. Oui, la peur, ça fait froid dans le dos et ça peut nous clouer sur place comme nous avons été cloué par le passé et cela nous pétrifie et nous paralyse encore. Le cœur battant rouge intense, nous avons peur de notre ombre, de tous les diables, nous sommes glacés jusqu’à la moelle, nous sommes plus morts que vif et nous nous faisons tout petit !
En qualité d’être humain, nous sommes faits de matière et de lumière, cette lumière, c’est notre conscience spirituelle, notre petite flamme intérieure. Nous sommes en permanence reliés en synergie par nos chakras eux même connectés aux centres supérieurs auriques.
Nos pensées libèrent des énergies, nos paroles portent des poids ou des plumes énergétiques. Chaque être et chaque situation est relié par un cordon invisible énergétique. Sans parler, sans agir, par la pensée des ressentis sont très forts entre deux personnes à distance. De la même façon, un cordon invisible relie une personne à une situation qui est une entité. Par exemple, un étudiant est relié par un cordon invisible à son futur examen, un parent est relié par un cordon invisible à son enfant décédé, un entrepreneur est relié par un cordon invisible à son projet. Il est possible de visualiser ce cordon et de capter les éléments par clairvoyance, clairsentience, et clairaudience pour fluidifier et alléger ce cordon invisible qui relie une personne à une autre personne ou à une situation.
Nous pouvons agir sur les relations et les situations reliées entre elles par des cordons invisibles. Les couleurs participent à ce travail. Dans ces espaces invisibles, les défunts sont reliés à nous aussi et peuvent agir sur notre vie sans que nous en soyons conscient. Je me souviens d’une séance où un jeune homme interrogeait ses orientations de vie. Après avoir fait l’état des lieux, il apparaissait un frein du transgénérationnel qui s’exprimait à plusieurs reprises par le biais des couleurs marron, rouge foncé et vert d’eau sur du velours. Mes guides me parlent d’une grand-mère décédée. Mes connexions appellent à ma clairvoyance une scène très distincte d’une vie antérieure où ce jeune homme à l’époque de Louis XV sort d’une roulotte de saltimbanque un petit matin brumeux et frais. Il a froid, se frictionne, saute, fait des pirouettes et semble très joyeux. Mes guides m’indiquent un évènement qui crée un nœud karmique. Ce jeune homme était acteur dans cette vie antérieure et il a brisé son équilibre de vie en quittant sa jeune femme et leur bébé, sa troupe et son travail pour vivre une passion dévorante avec une bourgeoise de l’époque qui va l’exploiter par la suite. A l’évocation de cette ancienne vie, Jean- Edouard me dit qu’il a voulu être acteur dans cette vie et a été déçu par l’enseignement du métier d’acteur et que pour le moment il travaille dans la restauration. Il me dit aussi qu’il a trouvé ce travail à la mort de sa grand-mère il y a un an jour pour jour avec la date de notre séance. Toujours en lien avec mes guides, je demande l’accord de jean-Edouard de me connecter à sa grand-mère défunte. Je sens et vois une femme sombre arque boutée dans l’astral, coincée derrière un rideau et j’entends les 3 coups du théâtre ! La lecture de cette histoire devient très limpide, mes guides me montrent cette grand-mère à l’époque de la troupe, elle était la mère de la jeune maman et femme qu’il a quitté dans la vie antérieure. Elle est freinée dans l’astral car elle cherche encore à « venger » sa fille en occupant les énergies de son petit-fils dans cette vie-ci. Ce n’est pas du tout conscient, ni pour elle, ni pour lui. C’est alors que le jeune homme m’apprend au cours de cette séance qu’il a accompagné sa grand- mère dans ses derniers jours alors qu’il ne la connaissait pas si bien que ça. Je travaille les énergies dans le cordon qui relie cette grand-mère et Jean-Edouard, je capte une libération couleur nacre, rose, avec des angelots jaunes qui envoient des étincelles et font tinter des grelots. Le visage sombre et la posture voutée de la vieille femme s’ouvre, elle sourit et se redresse. Elle quitte les énergies de Jean-Edouard, elle se dégage et s’allège dans un nouvel espace de l’astral. Elle s’est ouverte à cette vérité énergétique. En d’autres termes, elle prend conscience que son petit-fils a payé sa dette karmique en l’accompagnant dans sa fin de vie et cela le libère pour aller dans son chemin de vie d’acteur !